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Avec cette effervescence d’événements concernant les Musulmans et l’Islam, il me semble qu’un certain nombre d’entre nous ont tout mélangé moi y compris. C’est du moins ce qu’il m’apparaît en regardant ce que j’ai écrit, dit et formulé ici et là.

À commencer par la foi des croyants,

Les religions et leurs organisations, leurs hiérarchies et leurs pratiquants.

Les rites observés par les pratiquants.

Les manifestations publiques de certaines des coutumes obligées ou plus ou moins inventées.

Les actions meurtrières d’assassins qui se réclament d’une lecture de leur religion pour justifier leurs actes criminels.

Les tenants d’une société où les particularismes, essentiellement religieux, doivent avoir droit de se manifester partout où ils agissent.

Les tenants d’une société laïque où les activités religieuses doivent rester dans la sphère privée et ne doivent en aucun cas interférer dans le fonctionnement des institutions d’état.

Tous ces aspects bien mélangés, bien « amalgamés » (selon un mot à la mode) finissent par tellement obscurcir le débat et les idées qu’il est maintenant difficile de voir bien les choses, d’analyser les événements et de trouver des remèdes.

 

Reprenons.

Dans le monde de nombreuses religions sont le fondement du comportement des peuples. Depuis le paganisme aux dieux multiples, en passant par l’animisme, le bouddhisme, le taoïsme, le shintoïsme et bien d’autres, nous pouvons faire émerger les trois religions qui concernent plus spécialement notre civilisation.

Trois religions qui en réalité s’emboitent l’une sur l’autre, chacune prétendant détenir la vérité et d’être la plus pure et la plus près de dieu, le seul, celui qui voit tout, qui récompense et qui punit, qui juge et jugera après notre disparition.

 

Pour adhérer à l’une de ces trois religions, il importe, en principe, d’avoir la foi.

De croire en ce dieu qui porte des noms différents, mais qui semblerait n’être qu’un seul.

 

La première, le judaïsme eut en son temps, lointain, biblique, connut une expansion jusqu’à l’époque romaine puis se retrancha dans une pureté où seuls, les « nés » juifs sont considérés comme faisant partie de la communauté.

La chrétienté, sorte d’avatar du judaïsme, connut dans ses premiers temps une persécution féroce.

Trois siècles plus tard après l’émergence d’un certain Jésus de Nazareth, la chrétienté tenait les commandes de nombreux peuples et jusqu’au XXe siècle elle disposa d’une puissance incroyable.

Malgré deux grands bouleversements dans son histoire. Le grand Schisme d’Orient avec l’apparition des Orthodoxes au XIe siècle et plus tard avec  la Réforme au XVIe siècle, le catholicisme géré depuis le Vatican fut diablement puissant et parfois terriblement violent.

L’Inquisition et ses exactions par exemple.

Si un nombre important de pays continue à accepter les interventions de cette chrétienté dans leurs affaires, nous, ici en France, nous avons décidé qu’elle soit complètement séparée des actions de nos institutions.

Cela depuis une Loi édictée en 1905.

 

Les deux religions chrétiennes, Catholicisme romain et Protestantisme se tiennent à distance et agissent dans l’ombre néanmoins.

Le Judaïsme replié dans son particularisme se tient loin de tout ce qui concerne la gouvernance politique de l’état, tout en restant bien présent là où il faut. Les événements qui se déroulèrent en Europe entre 1930 et 1945 ont profondément marqués les Juifs, particulièrement en France. Aussi, les Juifs dans notre pays ne revendiquent pas beaucoup au nom de leurs rites et de leur spécificité. Ils sont par ailleurs insistant sur le rappel et la commémoration des événements de la tentative de leur destruction.

 

L’Islam, qu’on reconnaît sous divers noms (Mahométan, Musulman, Islamique) existe dans notre pays depuis longtemps.
Le faible nombre des pratiquant de ce courant religieux explique sa faible représentativité et sa discrétion pendant très longtemps.
Jusqu’à ce que, par le fait de l’immigration massive, suite à la deuxième guerre mondiale et les années de reconstruction qui ont nécessité beaucoup de main-d’œuvre. Ce sont essentiellement des personnes du Maghreb et de l’Afrique qui arrivèrent.
Un grand nombre pratiquait la religion musulmane. Pour leurs besoins cultuels il fallut trouver des lieux de prière et aussi des habitats pour les travailleurs dans un premier temps et des logements ensuite avec le regroupement familial. Si dans les premières années qui ont suivi la fin de la seconde guerre mondiale, ces Musulmans restèrent discrets et peu revendicatifs, il en fut autrement avec les plus jeunes générations et surtout après l’indépendance des anciennes colonies françaises.
L’Islam combattant et conquérant depuis les débuts de son existence retrouva une vigueur, revendiquant de plus en plus fort sa prééminence sur la gouvernance des peuples, fort de son message qu’il considère comme la seule vérité.
Dieu a parlé à son Prophète, Mohammed –ou Mohammad- (connu chez nous sous le vocable de Mahomet) et lui a dicté ses choix et ses désirs.
Les jeunes générations d’origine Maghrébine, bien que français de naissance, souvent en situation matérielle difficile trouvèrent dans une foi émergente des raisons de s’affirmer.
Mais en utilisant l’agression, la violence et le crime pour faire valoir leurs « droits ».
Au nom de l’Islam ils s’engagèrent dans des combats d’où ils imaginaient que les peuples du monde allaient se soumettre à la façon dont eux, interprètent leur livre sacré, le Coran.
Cela commençât avec les détournements d’avions, la prise d’otages (qui furent assassinés parfois), les attentats à l’explosifs tuant et blessant des personnes se trouvant sur les lieux, les assassinats individuels (journaliste, prêtres chrétiens, personnalités politiques ou autres et en premier lieu les Juifs). Ces derniers parce que la création de l’état d’Israël en 1948 est vécu par ces Islamiques, comme une injustice.
Ces toutes dernières années, la terreur musulmane a pris une ampleur considérable.
D’autant plus que des financements importants lui apporte des moyens matériels.

 

Ici, en France, nous vivons une situation d’inquiétude, justifiée par les actes criminels comme l’assassinat de sang froid de Juifs dont des tous jeunes enfants à Toulouse, l’enlèvement de Ilan Halimi qui se termina par la mort de celui-ci, la tuerie dans les locaux du journal Charlie-hebdo, les assassinats de policiers (policière), la prise d’otage avec morts dans le magasin Hyper-cacher de la porte de Vincennes à Paris et autres actes violents par ci et par là.
Aussi, face à ces évènements terribles qu’on doit qualifier de « terro-risme » tous commis par des personnes qui se réclament de l’Islam nous conduit à vouloir ne voir, dans tout Musulman un terroriste en puissance. À ne plus accepter les comportements voyants et provocateurs de quelques uns, attribuant cela à tous les Musulmans.
Oubliant, ou voulant l’oublier, que la foi chez un nombre important de Musulman ne les conduit pas à devenir des assassins ni des criminels.
Que les assassins qui commettent tous ces actes de violence et criminels ne sont que des délinquants et des scélérats qui, souvent sont intoxiqués par des prêcheurs et des « formateurs » illuminés.
Aucun pays de la civilisation occidentale n’échappe à ces « fous de dieu ». Tous les grands pays comme l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume uni, les USA, le Canada et d’autres ont connu la barbarie des attentats aveugles qui firent des milliers de victimes.
Tous cherchent, sans sembler trouver, à mettre en place des mesures pour éradiquer ces comportements.
Tous n’ont trouvé que des parades qui asservissent les populations à des contrôles de plus en plus nombreux. Prendre un avion aujourd’hui c’est s’exposer à un tel ensemble de contrôles que le temps d’embarquement est parfois plus long que celui du parcours !
Aucun pays n’a trouvé comment résoudre cette violence.

 

Nous, ici, en France, pays où la liberté est un bien fondamental, où le droit du citoyen est incontournable, nous protégeons, au nom de ces concepts le bien être de nos assassins. Nous emprisonnons dans nos établissements carcéraux des délinquants de premier niveau  qui deviennent, dans ces locaux, des criminels sans retenue.
Notre droit et nos libertés empêchent un traitement coercitif envers ces prisonniers.
Ils sortent de leur détention, plus déterminés que jamais à nous assassiner et à nous « pourrir la vie ».
Certains de nos politiciens en arrivent même à trouver des justifications à ces comportements criminels. Ils invoquent le chômage, la promiscuité des habitations inadaptées. Le désœuvrement des jeunes « sans avenir ». Jeunes qui refusent d’apprendre l’école, qui se comportent en « caïds » de quartier entretenant la terreur. Jeunes qui trafiquent toutes sortes de marchandises et spécialement des drogues comme la marihuana.
C’est tout cela qui fait que, moi comme d’autres, a fini par mettre « dans le même sac » tous ces jeunes Musulmans (pas toujours si jeunes que ça) et à tenir des propos qu’on peut qualifier de racistes.
Devant une gauche politique qui se complait dans la défense des « opprimés » en se trompant de cible (volontairement ou non) comme face à une droite complaisante et souvent fourbe et hypocrite qui propose des apparentes solutions mais qui n’en applique jamais, je suis souvent inquiet et préoccupé par l’avenir à court comme à long terme.

 

Je crois que les institutions qui sont celles issues de la Constitution de 1958 pour une cinquième République sont devenues obsolètes et quelque soit le président (ou présidente) de demain, il est impossible de lutter contre ces dérives d’antagonismes communautaires.

Sans une profonde réforme de la Constitution et probablement une nouvelle République, nous n’avons d’autres solutions qu’une gestion au jour le jour et de sauter d’un événement à un autre en louvoyant.

 

Je crois beaucoup à la vertu de la démocratie dans un système républicain. Cela suppose que le chef du gouvernement soit issu du parlement et pas élu comme « chef » de la République. Cette disposition ressemble plus à une sorte de monarchie qu’à une république.

Mais aussi que les parlementaires soient représentatifs des couches sociales de la composition de nos concitoyens.

Sans une limitation du nombre des mandats, nous sommes représentés par des professionnels de la politique et pas par des élus de la nation. Élus, ils le sont mais toute leur vie sans rendre compte de leurs mandats.

De plus des mandats comme celui de maire sont trop longs. Cela créé des rentes de situation.

 

Une constitution apportant une préférence républicaine et plus démocratique est souhaitable. Un parlement responsable peut prendre les mesures nécessaires pour endiguer cette violence et cette émergence religieuse qui prétend nous diriger.

Peut-être que la première grande mesure c’est de reconstruire l’école de la République, libre et formatrice non seulement en apportant la connaissance mais aussi le savoir citoyen.

En même temps d’être impitoyable avec les délinquants assassins et criminels.
La liberté est due aux citoyens respectueux des lois et règles de vie mais pas à ceux qui refusent de les respecter.
Incarcération et privation de tous les droits de citoyen. La prison n’a aucune vocation à être un lieu de bien vivre. C’est une punition.
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