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Notre pays,

notre démocratie,

notre République

sont-elles en danger ?

 

Introduction :

 

Depuis quelques mois, même plusieurs années, nous sommes confrontés à un événement qui nous interroge et nous rend perplexes.

La radicalisation de jeunes, voire nettement moins jeunes parfois, dans l’observance des rites et obligations de la religion musulmane.

Cette adhésion à un Islam rigoureux, excessif dans ses règles et agressif envers les non musulmans, nous pose de très nombreuses interrogations.

 

Qu’est-ce qui attire ces jeunes, ou moins jeunes, vers les aspects combatifs de l’Islam ?

Qu’est-ce qui leur fait croire qu’il existe une guerre sainte, le jihad (du moins le jihad par l’épée) à laquelle ils doivent participer ?

Qu’est-ce qui leur intime l’ordre, ou simplement qui leur fait croire que c’est leur devoir de se rendre sur les lieux de combats où les « vrais » Musulmans combattent les infidèles ?

 

Pour nous, qui somme en dehors de ce monde, nous ne pouvons pas comprendre.

Mais, parce que nous connaissons les risques et les dangers encourus dans cette action, nous nous sentons en droit de leur dire : « n’y allez pas. Vous n’avez rien à y trouver ». Sinon la mort dans des combats terribles. Pire encore, la mutilation au point de devoir ensuite continuer à vivre en invalides plus ou moins graves.

 

Ces jeunes qui se tournent vers la religion musulmane, qu’est-ce qui les attire dans les obligations des rites religieux qui s’y attachent ?

De croire à un Dieu tout puissant, qui bien que « très miséricordieux » comme il est dit dans le Coran, serait exigeant au point de vouloir leur destruction, lui le « matriciel ».

D’accepter un comportement social et vestimentaire qui les distingue des « autres » ?

Pourquoi ?

 

On prête à André Malraux cette phrase :

« le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas ».

Athée convaincu, il n’a probablement jamais dit cela.

Le fait qu’on lui prête cette prédiction montre combien certains esprits du XXe siècle, autres que lui, le pensaient.

Quand on voit ces jeunes se précipiter pour entrer en Islam, en accepter les terribles obligations que leur prêchent des Imams, on peut penser que cette phrase avait un sens.

 

Ces comportements qui emmènent ces personnes vers un retour au religieux radical ne concernent pas que l’Islam.

Chez les Juifs aussi, on peut aussi voir de nombreux jeunes, issus de familles juives qui avaient pris de grandes distances avec l’observance des obligations religieuse, revenir vers celles-ci.

Observances des rites, mais aussi se vêtir d’une certaine façon. De vivre dans notre société laïque en constant décalage. Pas les mêmes jours de repos ou dit « fériés ». Un calendrier truffé de rites et d’observances particulières. Une nourriture qui ne s’accorde pas du tout avec la gastronomie française.

Un repli communautaire évident.

Chez les Catholiques, on voit de plus en plus, dans les rues, des jeunes curés portant la soutane. J’ai même vu dans le métro des « bonnes sœurs » en costume et cornette. Pendant un court instant j’ai cru rajeunir de plusieurs décennies ! Un certain retour vers la messe dite en latin.

 

Les propositions gouvernementales ouvrant vers d’autres façons de concevoir certaines organisations de notre société comme le respect de l’homosexualité, la possibilité de concevoir des enfants de manières différentes, l’extension et la modification de la notion de mariage, tout cela, entraîne de plus en plus de personnes dans des manifestations hostiles et de refus de ces dispositions nouvelles.

L’argument majeur que ces manifestants opposent c’est le respect des valeurs traditionnelles, qui ne sont autres que les conceptions de la famille selon les religions. 

Certes, le retour vers les religions n’a pas les mêmes conséquences chez les Catholiques ou chez les Juifs que chez les Musulmans.

Les intégristes, que l’on peut souvent qualifier « fous de Dieu » sont dérangeants chez les Juifs et les Catholiques mais dangereux chez les Musulmans.

Et c’est bien ce dernier point qui nous inquiète.

 

Chapitre 1.

 

Pour les athées comme moi, cela me bouleverse au point, parfois, de ne pas y croire.

De penser, pour me rassurer, que cela ne concerne quelques rares personnes trop sensibles, trop crédules et trop faibles d’esprit.

Mais je dois me rendre à l’évidence.

Ces faits concernent non seulement de nombreuses personnes et de plus en plus.

En premier lieu et cela semble logique, des gens qui se réclament du monde arabe, ensuite des personnes qui viennent de toutes sortes de types de familles.

Presque un déferlement.

Notre civilisation, notre organisation sociale, notre République, démocratique et laïque en prend un sacré coup.

Nous sommes en danger.

 

Alors, viennent les deux  questions : Quoi faire ? Comment faire ?

Avant de tenter de répondre à ces deux questions, il me semble nécessaire d’essayer de répondre à une autre question :

Pourquoi cela nous arrive ? Qu’avons-nous fait pour mériter cela ?

 

Depuis longtemps je ne crois pas aux « dons », aux « hérédités » aux « gènes », enfin à toutes ces particularités qui nous seraient léguées à notre naissance et qui guideraient toute notre vie sans que nous puissions changer quoi que cela soit.

Il est vrai que le bébé qui apparaît, reçoit en héritage des apparences physiques, comme la couleur de la peau, des yeux (et encore ça ne se voit que plus tard) et d’autres caractéristiques qui apparaitrons dans les années suivant la naissance.

Mais pour le contenu des connaissances du cerveau cela ne passe pas comme ça.

Si le cerveau du nouveau né est déjà opérationnel pour faire fonctionner les organes vitaux de la vie, il ne va pas de même avec les savoirs et les dispositions de la raison.

Cela viendra au fur et à mesure du développement de l’enfant.

Son environnement va lui apporter progressivement, ou parfois brutalement, les éléments qui feront de ce petit être ce qu’il sera et pensera.

Ce n’est donc pas dans les hérédités qu’il faut chercher pour essayer de comprendre comment un garçon (ou une fille), de dix huit ans va, en quelques semaines devenir un Islamiste convaincu, qu’il doit livrer une guerre en acceptant de se détruire en se rendant sur des champs de batailles, qui à priori ne le concerne pas.

 

Quand l’enfant commence à fréquenter l’école, maternelle puis la première « la primaire », il va recevoir des enseignements qui vont lui garnir le cerveau. Cela s’ajoutera à ce qui lui apporte sa famille, ses voisins et les gens qu’il peut rencontrer.

C’est de cette façon que se fabrique un individu, le fameux « Homo».

À ce point de raisonnement, on ne peut pas remarquer l’importance de la famille, de l’environnement de celle-ci et de l’école.

C’est donc là, dans ces trois « creusets » que l’Homme trouve son humanisme.

Ça nous donnera, un savant, un politicien, un ouvrier sans autre ambition, un employé « modèle », un technicien inventif, un artiste, un penseur, un dévoyé, un criminel, un écervelé, un génie, etc.

Et c’est là le nœud de la question.

Avons-nous fait ce qu’il faut pour que nos jeunes soient armés mentalement pour comprendre la différence entre le bien et le mal, entre l’utile et le nuisible, entre l’amour et la haine ?

Je commence sérieusement à en douter.

Quand je vois dans des lieux publics, un bambin qui hurle, piaille se roule par terre, tout simplement parce que maman ou papa lui refuse quelque chose, et que ces parents, l’un comme l’autre, sont incapables de le calmer autrement qu’en lui accordant, finalement ce qu’il veut, je me dis que là, l’éducation est anormalement détraquée. On pourrait dire que ce gamin est « mal élevé », moi, je préfère dire qu’il n’est pas élevé du tout.

Devenu adolescent, on imagine aisément ses exigences, son arrogance. Ce qu’il veut il l’obtient par la violence. Adulte, ça ne peut qu’être pire.

Et l’école.

Quand le « maître », l’instituteur, le professeur (les femmes sont incluses dans le raisonnement mais on ne peut pas toujours féminiser chaque propos) perd son autorité, il ne lui est plus possible d’apporter son enseignement.

Cela parce ce que les familles entendent faire valoir leurs « droits », en exigeant de ces maîtres qu’ils soient indulgents, compréhensifs, bienveillants, particulièrement et de préférence pour leur progéniture, cela va de soi.

Et aussi parce que la hiérarchie de l’enseignement par prudence, par indécision, parfois par diplomatie, ne soutient pas les maîtres en difficulté.

L’éducation familiale laxiste, l’éducation scolaire dispensée avec soubresauts et cahots, tout cela peut contribuer, un peu, voire beaucoup, à « fabriquer » des individus privés des qualités de jugement et d’analyse qu’ils devraient posséder.

Aussi sont-ils des proies faciles pour ces dispensateurs de discours religieux qui viennent combler des vides dans ces cerveaux mal construits.

Et si c’est comme ça, nous, les générations d’avant, qui n’avons pas veillé ni empêché que ne s’installent ces graves manquements à nos obligations, portons une lourde responsabilité.

Entraînés dans le tourbillon de la reconstruction du pays après la seconde guerre mondiale, soutenus dans notre vie sociale par les directives du Conseil National de la Résistance, qui rappelait que notre société française était démocratique et laïque, nous pensions sûrement que ce système qui faisait de chaque citoyen un être libre, allait pouvoir être transmis à nos descendants sans autres explications.

Comme une sorte de virus bienfaisant, cette liberté qui touchait tous les aspect de la vie nous semblait acquise à jamais.

Nous n’avons pas vraiment vu venir les temps nouveaux qui commencèrent à s’exprimer aux USA avec les mouvements divers comme celui des « hippies » en Californie. Mouvements de contestations contre l’ordre établi, contre les pesanteurs des hiérarchies installées.

Cette « folie » qui s’empara de la jeunesse gagna tous les états de notre « occident ».

En France les événements de mai 1968 prirent au dépourvu les institutions en place à commencer par le président de la République de l’époque, le célèbre général De Gaulle. Il est apparu évident que cet homme « n’était plus dans le coup ». Dépassé, usé, hors du temps, il devait laisser la place. Ce qu’il fit.

Après son départ, ses successeurs lâchèrent tout.

Le slogan : « il est interdit d’interdire » se mit à fonctionner comme une vérité absolue.

Aujourd’hui avec le temps, nous pouvons dire que ce slogan fit plus de mal que de bien.

Au nom de la liberté, rien ne doit être interdit ? Pas si sûr !

Notre liberté n’existe sous la condition d’accepter qu’elle cesse dès l’instant où elle prive de liberté l’autre.

Il existe donc une limite, un interdit.

Suite à ces mouvements profonds de l’ancienne civilisation, on a dit, écrit et répété sans cesse, à tout le monde : « vous avez des droits, faites les respecter ! ».

Et on a oublier d’ajouter : « vous avez aussi des devoirs, respectez-les ! ».

Un droit, un devoir. C’est le minimum.

Le travail est un droit, mais une fois acquis, le travail doit être respecté. Droit, devoir !

Les familles comme l’éducation nationale en entrant dans le monde du « droit sans devoir » ont fabriqué, sans trop s’en apercevoir des individus incomplets.

 

Qu’on ne se trompe pas, mon propos n’est pas de vouloir nier tout progrès, tout mouvement de remise en cause. Je ne plaide pas pour cela :

 

- déplorer qu’on n’enseigne plus l’obéissance à des valeurs qui avaient surtout pour objet de faire accepter la soumission par le peuple du bas de l’échelle sociale et d’honorer avec obséquiosité les puissants.

 

Ce dont je déplore, c’est l’absence d’enseignement de l’apprentissage de la citoyenneté responsable de soi et des autres.

C’est à dire, les bases qu’on trouve dans la Déclaration des Droits de l’Homme.

Ce texte est affiché dans toutes les écoles publiques, mais qui le lit vraiment ?

Quand et dans quel contexte d’enseignement est-il étudié ?

 

Expliquer que nous faisons partie d’une humanité d’êtres pensants, qui vit sur la terre, avec des aspects physiques différents, pratiquant des modes de vie particuliers, mais relevant de la même origine, l’homme.

Comme dit plus haut, mêmes droits, respect des uns envers les autres, respect de règles de bon voisinage, solidarité et équité.

Cela semble les bases indispensable pour, comme on dit aujourd’hui, « vivre ensemble ».

Et c’est bien là, dans l’absence ou l’insuffisance de cet enseignement, que se situe cette fragilité mentale de nos jeunes qui adhèrent à n’importe quel « merveilleux » qui viendrait emplir leurs espérances.

 

Les religions et leurs dirigeants, qu’ils soient prêtres, guides, directeurs de conscience, prêcheurs ou autres dispensateurs d’enseignements religieux ont trouvé dans ces cerveaux insuffisamment construits une foule de « clients ».

Certains aspects de la pratique d’une religion, ont été une croyance en une ou plusieurs divinités, support de fonctionnement de toute secte. Ainsi les « Témoins de Jehova » qui ont sévit pendant quelques années, puis se sont un peu évanouis dans l’ombre. N’oublions pas la malfaisance de la Scientologie et de quelques autres.

Le Judaïsme, devenu un peu flottant après la seconde guerre mondiale, se revigora avec l’arrivée des « rapatriés » d’Afrique du Nord. Les Juifs de ces pays avaient l’habitude de pratiquer avec force la religion judaïque. Ils ont importé avec eux leurs coutumes et leur foi absolue. Ils rénovèrent les synagogues endormies, en créèrent de nouvelles et entraînèrent un grand nombre de Juifs qui avaient pris des distances avec la pratique de cette foi. Aujourd’hui, à Paris on peut voir de nombreux jeunes porter une kippa et des vêtements significatifs qui témoignent de leur croyance.

Pour les Catholiques, cela ne ressemble pas vraiment à cela, c’est plus diffus et moins ostentatoire. Alors que les statistiques font état d’une baisse du nombre de catholiques en France, il n’empêche que, par exemple, le pèlerinage annuel des jeunes catholiques vers Chartres est passé de quelques groupes de fervents à une foule de nouveaux dévots.

La venue d’un pape fait recette auprès des jeunes. Des marées humaines assistent aux grandes cérémonies lors de la venue du pape aussi bien ici, en France qu’ailleurs.

Les manifestations contre les réformes du mariage et de la procréation mobilisent des quantités incroyables de personnes de tous âges. Dans ces manifestations on peut revoir des curés portant une soutane, essentiellement des jeunes.

 

Il y a bien un retour vers le religieux, vers la croyance en un Dieu, à qui on trouve des qualités et une importance, alors qu’autour de nous des malheurs et des souffrances se perpétuent, particulièrement dans certaines populations déjà très pauvres. Ce Dieu, grand, généreux, miséricordieux, bon et juste semble pourtant plutôt absent et assez aveugle pour ces déshérités de la terre.

 

Chapitre 2

 

L’attrait pour la religion musulmane qui se constate aujourd’hui est encore plus incompréhensible.

Pour nombre de Musulmans, la pratique de cette religion se limite à l’observance de certaines obligations, mais ne donne aucunement l’idée ou l’envie d’aller se livrer à une « guerre à l’infidèle », d’aller porter le « bon message ». Ce sont des familles calmes, vivant souvent en bonne intelligence avec leurs voisins. Dans les lieux de travail ils sont souvent de bons camarades, de bons copains. Le vrai racisme est souvent absent dans ces lieux.

Beaucoup sont présents en France depuis de longues années. Ils y ont fait souche. Leurs enfants et petits enfants ont fait des études comme n’importe quel petit français, ce qu’ils sont d’ailleurs.

Ils exercent toutes sortes de professions, y compris des postes de responsabilité dans de grandes entreprises.

Ces Musulmans, plus ou  moins pratiquants ne se remarquent souvent que par le prénom qu’ils (ou elles) portent.

Pour ceux qui observent les obligations de la religion, cela se fait dans la discrétion et dans le recueillement personnel et intime.

Ils sont citoyens français, contents et même, fiers de l’être.

 

Mais à côté de cette majorité de Musulmans, il existe une nouvelle catégorie qui entendent faire savoir haut et fort que l’Islam est l’avenir des peuples.

Que tous, nous devons entendre le message de Mohamed le prophète d’Allah, le Grand à qui nous devrions rendre grâce et l’honorer en tous temps.

 

Pour les Islamistes de combat qui émergent depuis quelques temps, l’occident est l’ennemi des Musulmans. Il faut le combattre. Avec violence.

 

Alors, sous l’incitation et les directives de prêcheurs illuminés, des jeunes s’engagent, se radicalisent et se convertissent à la pratique d’une religion exigeante et sans concession.

Ils sont allés grossir les rangs des auteurs d’attentats, d’enlèvements, de prises d’otage et de détournement d’avions et de navires.

L’assassinat leur semble justifié quand il s’agit d’un « prétendu » ennemi ou représentant des ennemis d’Allah.

De l’exécution individuelle aux massacres de populations entières, ces Islamistes ne reculent devant aucun moyen pour imposer leur mode de vie, la conversion et le respect de la « Charia ».

 

Aussi incompréhensible que cela paraisse, pour des jeunes de nos pays, du nôtre, ce mode d’existence les séduit et même les captive.

S’ils sont déjà musulmans, ils se radicalisent.

Si ils ne le sont pas ils se convertissent.

Ce comportement les éloigne de leurs familles, de leurs amis et de leur environnement.

Quel vide dans leur esprit est comblé par une telle attirance ?

 

Pour certains, il est sûr que c’est l’envie d’action, de se consacrer à une activité forte et entière. Comme les motivations qui poussaient autrefois certains jeunes à s’engager dans des régiments de parachutistes comme les bérets rouges. Aux USA ce sont les « Marines » qui représentent cet engagement dans la brutalité et la violence.

 

Pour d’autres, on peut penser que c’est l’aspect mystique qui vient combler un manque quelque part dans leur existence. L’envie de se consacrer à une grande pensée intérieure. L’Islam et son côté fantastique leur masque la dure réalité des obligations.

 

Et pour tous les autres, on peut penser qu’ils sont complètement inconscients de la réalité. Ils ne cherchent que la réalisation de leurs fantasmes plus ou moins clairs.

 

Lorsque leur adhésion est bien solide, du moins en surface, ils se retrouvent sur les champs de bataille, et  là, il leur faut bien se rendre compte que ce n’est plus un jeu vidéo, que les balles sont réelles, que les roquettes détruisent les corps et éparpillent les lambeaux de chairs et d’os, alors peut-être commencent-ils à s’apercevoir qu’ils se sont trompés. Ou qu’ils ont été trompés.

Prisonniers dans la mouvance du groupe, dans l’embrigadement religieux, les obligations, les prières et autres comportements, ils sont dans l’incapacité de quitter cet enfer.

 

Ceux qui n’ont pas été gagnés par la raison, reviennent parfois avec des intentions de poursuivre leur combat, leur guerre, leur « jihad » ici, dans leur pays. Ils deviennent dangereux pour nous.

 

Notre civilisation, qui a apporté confort de vie, qui a éradiqué les famines, les épidémies ravageuses, qui a permit toutes les possibilités de la connaissance, qui a laissé les arts se développer, les techniques d’offrir toutes les réalisations des rêves les plus fous, est bafouée, rejetée par une offre de vie la plus obscure.

La proposition de la religion musulmane est un obscurantisme et une régression incroyable.

C’est la négation de tous les progrès humains depuis douze siècles.

C’est la négation des égalités entre les femmes et les hommes. C’est le refus des Droits de l’Homme.

C’est le refus de la raison au profit d’une foi basée sur des idées qui ont vu le jour avant le Moyen-âge.

 

        Incompréhensible !

 

Pourtant, l’Islam des XIe, XIIe et XIIIe siècle, qui arriva en Espagne, avait un autre aspect. Il apportait, certes une religion plutôt exigeante, mais aussi une culture qui s’exprimait dans les écrits, dans l’architecture, dans un certain art de vivre.

Regardons ce qu’il a laissé quand les rois catholiques chassèrent les Musulmans et les Juifs en 1492.

Cordoue et sa mosquée, l’Alhambra à Grenade, et autres lieux tout aussi extraordinaires.

Au Maroc, une ville comme Fez est une merveille.

 

Je ne comprends pas l’Islam d’aujourd’hui. Et le redoute.

 

De toute façon, mon athéisme est suffisamment solide pour refuser toutes formes d’expression religieuse, même d’apparence bénéfique.

 

Faut-il attendre le XXIIe siècle pour retrouver un monde où les religions resteront confinées dans les temples et dans l’intimité des familles ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

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